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Why we need prison-based needle and syringe programs NOW

Photo: Prison

April 10, 2015 - There's a public health emergency in Canada's federal prison system. In prison, the reported prevalence of HIV and hepatitis C are approximately 10 and 30 times the estimated prevalence in the general population. This isn't a surprise; it's been known for years and it's a situation similar to that observed in prisons in other countries. Why is this the case?

There's a public health emergency in Canada's federal prison system.  In prison, the reported prevalence of HIV and hepatitis C are approximately 10 and 30 times the estimated prevalence in the general population. This isn't a surprise; it's been known for years and it's a situation similar to that observed in prisons in other countries. Why is this the case?

A majority of people entering the federal prison system have a history of problematic substance use, often paired with complex mental health issues - which already means a higher risk of having acquired HIV or hepatitis C before going to prison. Our laws overwhelmingly emphasize criminalizing drugs and the people who use them - rather than treating problematic drug use as a health concern, and addressing the underlying conditions in people's lives that give rise to this drug use. Then, our laws further exacerbate this public health crisis in the prison system by denying people inside access to sterile injection equipment that is available outside (although with still inadequate coverage in many communities). A significant number of the people who were using on the outside continue to do so in prison. Simply put, drug-free prisons are a destructive fantasy, much like the failed "war on drugs" as a whole. And because of a lack of available sterile injection equipment, it is common for prisoners to share whatever equipment is available, with a higher risk of transmission of blood-borne infections.

While broader reform of our drug policy is essential, there is a way to help address at least one aspect of this ongoing crisis: providing people in prisons with access to sterile injection equipment. Prison-based needle and syringe programs (PNSPs) have been introduced in more than 60 prisons worldwide, including in countries such as Luxembourg, Moldova, Germany, Romania, Spain and Switzerland. The research and evaluation of existing PNSPs is clear and consistent: the evidence shows that they are effective in decreasing syringe-sharing amongst people who inject drugs in prison. They are feasible and affordable across a wide range of prison settings, and are recommended by UN agencies and medical professionals in Canada. Most importantly, there is no valid reason not to have them in Canada, so it's time to rethink our current approach to drugs in prison.  [Even a report from the Correctional Service of Canada's (CSC) own expert study group has endorsed them!]  

Yet our repeated calls for the CSC to introduce these important harm reduction services into our federal prisons continue to be ignored.  So a former prisoner, community partners and the Canadian HIV/AIDS Legal Network launched a lawsuit against the Government of Canada over its failure to protect prisoners' right to health and prevent the spread of HIV and hepatitis C in the country's federal prisons. With this lawsuit, we hope to compel correctional authorities to make PNSPs available in Canada's federal prisons. We encourage you to embark on this important journey with us by following along at  www.prisonhealthnow.ca.

Prisoners are entitled to human rights, including the right to health. Under Canadian and international law, prisoners should benefit from a level of health care equivalent to what is available to all Canadians. We must always remind ourselves that when a person enters prison, the penalty is loss of liberty - and not the loss of one's health or life.

In solidarity,

The Canadian HIV/AIDS Legal Network

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About the Canadian HIV/AIDS Legal Network
Since 1992, the Canadian HIV/AIDS Legal Network ( www.aidslaw.ca ) has been promoting the human rights of people living with and vulnerable to HIV/AIDS, in Canada and internationally, through research, legal and policy analysis, education, and community mobilization.  The Legal Network is Canada 's leading advocacy organization working on the legal and human rights issues raised by HIV/AIDS.


Reproduced with permission - "Canadian HIV/AIDS Legal Network"

Canadian HIV/AIDS Legal Network
www.aidslaw.ca

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Pourquoi il faut des programmes de seringues en prison MAINTENANT

Photo: Prison 2

le 10 avril 2015 - Il y a une urgence de santé publique dans le système des prisons fédérales canadiennes. En prison, les taux déclarés de prévalence du VIH et de l'hépatite C sont approximativement 10 et 30 fois supérieurs aux taux estimés dans la population générale. Ce n'est pas surprenant; on le sait depuis de nombreuses années et cela ressemble à ce qu'on observe dans les prisons d'autres pays. Pourquoi en est-il ainsi?

Une majorité des personnes qui sont incarcérées dans des établissements correctionnels fédéraux ont des antécédents d'utilisation problématique de drogues, souvent de pair avec des troubles de santé mentale complexes - ce qui signifie déjà un risque plus élevé d'avoir contracté le VIH ou l'hépatite C avant leur incarcération. Nos lois placent une emphase disproportionnée sur la criminalisation des drogues et des personnes qui en consomment - plutôt que de traiter l'usage problématique de drogue comme une question de santé et de répondre aux conditions sous-jacentes, dans la vie des gens, qui donnent lieu à cette consommation. De surcroît, nos lois exacerbent cette crise de santé publique, dans le système carcéral, en refusant aux personnes détenues l'accès à du matériel stérile d'injection qui est accessible hors des prisons (bien que la couverture de ces programmes, dans plusieurs communautés, soit encore inadéquate). Un nombre considérable de personnes qui consommaient des drogues avant l'incarcération continuent de le faire en prison. Simplement dit, le projet de prisons sans drogues est un fantasme destructeur, tout comme l'ensemble de la « guerre aux drogues » ratée. En raison de l'absence de matériel d'injection stérile, il est courant que des détenus partagent le matériel qui est accessible, ce qui implique un risque plus élevé de transmission d'infections transmissibles par le sang.

Bien qu'il soit crucial de procéder à la réforme plus générale de nos politiques en matière de drogues, il existe un moyen de répondre à tous le moins à un aspect de cette crise continue : donner aux personnes incarcérées l'accès à du matériel d'injection stérile. Des programmes de seringues en prison (PSP) ont été implantés dans plus de 60 établissements carcéraux, dans le monde - par des pays comme le Luxembourg, la Moldavie, l'Allemagne, la Roumanie, l'Espagne et la Suisse. Les recherches et les évaluations de PSP en fonction sont claires et constantes : leurs données démontrent que ces programmes sont efficaces pour réduire le partage de seringues parmi les personnes qui s'injectent des drogues en prison. Ces programmes sont réalisables et abordables dans une grande diversité de conditions carcérales et ils sont recommandés par des agences des Nations Unies ainsi que des professionnels canadiens de la médecine. Fait encore plus important, il n'y a aucune raison pour justifier leur absence, au Canada, alors reconnaissons-le : Le temps est venu de repenser notre approche en ce qui concerne la consommation de drogues en milieu carcéral. [Et même un groupe d'experts du Service correctionnel du Canada (SCC) y a donné son appui, dans un rapport d'analyse!]

Nos demandes répétées au SCC, afin qu'il introduise ces importants services de réduction des méfaits dans nos prisons fédérales, demeurent toutefois ignorées l'une après l'autre. C'est pourquoi un ancien détenu ainsi que des partenaires communautaires et le Réseau juridique canadien VIH/sida ont intenté une poursuite en cour contre le Gouvernement du Canada pour son échec à protéger le droit à la santé des détenus et à prévenir la transmission du VIH et de l'hépatite C dans les établissements correctionnels fédéraux du pays. Par cette action en justice, nous espérons contraindre les autorités correctionnelles à mettre en œuvre des PSP dans les prisons fédérales. Nous vous invitons à vous joindre à cette importante démarche, avec nous, en suivant ce qui se passe via www.urgencesanteprison.ca.

Les prisonniers et prisonnières ont des droits humains, y compris le droit à la santé. En vertu du droit canadien et du droit international, les personnes incarcérées devraient recevoir des soins de santé équivalents à ceux qui sont accessibles à tous les Canadiens. Nous devons toujours garder à l'esprit que lorsqu'une personne est condamnée à l'incarcération, la peine est la perte de sa liberté - et non de son droit à la santé ou à la vie.
 

Solidairement,

le Réseau juridique canadien VIH/sida

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